Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Rose & Gris
28 juillet 2010

Petite couture pour Elfie...

Parce que ma princesse Elfie a été bien éduquée par sa mère chatte, même lorsqu’elle a accès au jardin, elle n’a pas l’idée d’y faire ses besoins comme le ferait n’importe quel matou, elle attend d’être rentrée pour aller dans sa caisse que je nettoie donc deux fois par jour...  Et je trouve très pratique d’avoir à portée de mains un pochon contenant les indispensables sacs...J’en avais fait un pour les chiennes da ma Grande, souvenez-vous...J’ai donc refait le même modèle  avec des détails plus en rapport avec la gent féline, rapport tout théorique car demoiselle Elfie n’aime pas le poisson, mais tenter de capturer des papillons, çà,  oui !

pochon Elfie

Un pochon élastiqué en bas, coulissé avec une ficelle de lin en haut pour le remplir facilement, suspendu sur un paravent dans la cuisine, paravent qui masque chaudière et cumulus, en bois exotique, teinté avec la Teinte effet grisé de Libéron, puis ciré avec la Cire effet blanchi de la même marque  ...

Publicité
Publicité
24 juillet 2010

Lectures en partage...(Voyages immobiles 15)

Pour beaucoup, les vacances sont synonymes de temps pour soi et de temps pour la lecture qu’un quotidien trop chargé ne permet pas , voici  mes deux premières lectures de vacances, de jolis moments...Merci à Françoise de m’avoir donné envie de lire le premier...

 

la relieuse du gué

Mathilde délaisse une carrière prometteuse de diplomate pour ouvrir un atelier de reliure dans un village de Dordogne. Cuirs, fibres de bois, feuilles d’or et pigments accompagnent désormais le quotidien de la jeune femme qui restaure avec passion et minutie les ouvrages qu’on lui confie.

Un matin alors que la pluie bat le pavé de la ruelle, un visiteur franchit le seuil de l’atelier.Un homme d’une beauté renversante et enveloppé d’un parfum de fougère et de terre fraîche. Celui-ci lui remet un livre ancien pour restauration, et disparait .

“Un bon relieur est quelqu’un qui ne lit pas” disait le grand-père de Mathilde. Et pourtant, comment résister à la tentation de plonger dans ce mystérieux ouvrage relié à l’allemande, offrant des dessins représentant un fanum, antique lieu de culte gallo-romain, et dissimulant dans sa reliure une liste de noms à l‘origine inconnue ?

Lorsqu’on prend le livre en mains, on a la surprise des pages roses, un peu déroutant d’abord, c’est un détail qu’on oublie vite au profit du contenu du roman. J’ai beaucoup aimé cette histoire pour deux raisons: indépendamment de “l’ enquête” dans laquelle se lance Mathilde pour connaitre l’origine du livre et de son mystérieux propriétaire   qui l’a subjuguée par sa présence, j’ai presque envie de dire son aura, tout autant que  par le mystère qui l’entoure, le cadre, une ruelle d’artisans aux personnalités originales et le métier de l’héroïne, la reliure, m’ont vraiment transportée ailleurs d’une façon très agréable. Le style est clair et limpide, l’auteur(elle-même relieuse) parle de son métier d’une façon attachante, attirante (c’est un de ces métiers d’art qui m’ont toujours attirée...) et on est vraiment transporté dans son atelier... J’ai beaucoup aimé les personnages qui l’accompagnent, campés d’une façon réaliste et plus vrais que nature, le boulanger chaleureux, la cordonnier excentrique, l’horloger décalé, jusqu’aux deux épicières méchantes commères...

Ajoutez à cela, la passion de l’héroïne pour Cyrano, dont les vers scandent l’histoire sans que cela ne soit ni pesant ni artificiel comme je l’ai craint un instant ( c’est noté en quatrième de couverture)...Au contraire les vers choisis sont toujours en concordance parfaite avec  l’histoire et viennent élégamment lui faire écho. Une fois le livre reposé, il reste en tête une petite musique délicieuse et la sensation d’avoir passé un moment vraiment agréable à suivre la destinée des personnages...

“Je tressaillis quand le téléphone sonna. C’était ma mère. Ce fut difficile de parler de tout et de rien. Si je lui avais dit que j’étais en deuil d’un homme dont je ne connaissais pas le nom et dont j’étais pourtant pour l’instant l’unique héritière, elle m’aurait dit ”ma chère fille, tu es comme ton grand-père, tu attends toujours de la vie, des choses extraordinaires”

♥ ♥ ♥

quand souffle le vent du nord

A cause d’une simple lettre en trop dans une adresse mail, Léo Leike reçoit des mails de résiliation d’abonnement destinés aux éditions Like. Au troisième, il signale poliment à l’auteur, une femme qui signe Emmi Rothner, qu’elle s’est trompée, elle s’excuse. Pourtant l’adresse de Léo reste dans les contacts d’Emmi et plusieurs mois après, lors d’un banal envoi de vœux groupé, il reçoit à nouveau un mail d’Emmi auquel il répond avec humour. Commence alors une correspondance  qui l’amènera, lui, à écrire “Vous êtes comme une deuxième voix en moi qui m’accompagne au quotidien.” tandis qu’elle admet ”Quand vous ne m’écrivez pas pendant trois jours, je ressens un manque.”

Emmi est mariée et heureuse, Léo se remet à grand-peine d’un chagrin d’amour. De plus en plus attirés l’un par l’autre, Emmi et Léo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre...

Der Spiegel avait écrit à propos de ce  roman traduit de l’autrichien ”Un des dialogues amoureux les plus enchanteurs et les plus intelligents de la littérature contemporaine”.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman  qui revisite la carte du tendre  à la façon d’un roman épistolaire; ce sont les mails tels qu’ils arrivent chez leur destinataire, qui forment la trame du roman avec juste l’indication de l’intervalle de temps écoulé depuis le précédent mail. Cela se lit vite, les mails à l’exception de quelques uns sont très courts, c’est souvent drôle, percutant, on sait peu de choses au début de la vie des deux héros, on connait juste leur état d’esprit et l’histoire qui prend naissance au fil des mails est parfaitement crédible. Une relation de plus en plus intime se noue grâce aux mots  et seulement aux mots et ressenti des destinataires. Toute la gamme des sentiments amoureux y passe et à l’instar des protagonistes, on vibre, on sourit, on trépigne, on soupire... Le suspense est maintenu jusqu’au bout, se rencontreront-ils ou pas ?

En tant que blogueuse, je sais combien des sympathies spontanées peuvent pousser à des relations plus personnelles  et  tout en lisant avec jubilation cette histoire bien ancrée dans la réalité du XXIème siècle, c’est en même temps  avec un œil amusé et un certain recul que je l’ai fait et  je crois que cela a ajouté à mon plaisir !

La demoiselle de Bordeaux et M. Rose et Gris  ont eux aussi succombé au charme de cette histoire d’amour par mails interposés... Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas !

♥ ♥ ♥

Bravo à Françoise qui a trouvé avec quoi j’ai rempli mon cœur en grillage :

Beaucoup ont pensé au tamaris, mais il s’agissait du COTINUS ou arbre à perruque, cet arbre étonnant dont les inflorescences vaporeuses forment un nuage rose au dessus du feuillage !

cotinus ou arbre à perruque  (photo prise sur internet)

♥ ♥ ♥

21 juillet 2010

Dans mon jardin...

 

Aujourd’hui, je vous montre quelques petits coins de mon jardin que j’aime particulièrement.

La cabane à outils

Vous l’aviez aperçue à côté du rouge-gorge d’Arrosoir et Persil, à l’époque elle était bleue délavé.

rouge-gorge près cabane bleue-1 

Depuis un certain temps j’avais envie de rouge et alors la voilà maintenant dans son nouvel atour...

la cabane rouge

 

 

Rouge basque ou rouge nordique, d’une façon ou d’une autre,  elle me fait voyager. Elle fait écho au nichoir installé dans le lilas en face, rouge d’origine, lui ...

nichoir

Les hortensias

Ils sont la plus belle parure du jardin et s’ils ont terriblement souffert cet hiver (certains sont à moitié morts, d’autres comme ceux que vous apercevez au fond du jardin écroulés sous le poids des fleurs sur la première photo avec la cabane bleue, n’en ont pas une cette année) la plupart nous ont offert une floraison abondante et généreuse ...

hortensias 

 

 

hortensias du passage

Certains pieds avec des tiges rouges, produisent des fleurs d’une grande délicatesse, très pâles au début de la floraison, elles foncent un peu ensuite mais elles gardent toujours une élégance qui me fait penser à un teint diaphane que rehaussent des joues juste rosies d’émotion ou de plaisir, que n’ont pas les grosses touffes généreuses et échevelées des autres pieds...

hortensias détail

Les dames-jeannes

Dans un hors-série Rustica spécial décoration du jardin, j’avais remarqué une suggestion pour animer les jardins, y installer des dames-jeannes. Le premier vide-grenier qui a suivi ma lecture m’a offert la possibilité d’essayer en y trouvant une belle bouteille de 25 litres, en verre blanc. Et sur le suivant, j’en ai trouvé une plus petite mais plus ancienne, soufflée bouche, joliment ventrue...

les dames-jeannes

Mon beau-père m’a donné la troisième, verte,  qui vient compléter la série...Elles reflètent le ciel, le soleil et viennent éclairer le coin de la terrasse...

dames-jeanne détails

L’échelle en bambou

Une échelle en bambou, utilisée peu de temps comme porte-serviettes a trouvé très vite place au  jardin, contre un mur. Elle sert parfois de support à une décoration éphémère comme celle que j’ai faite au retour de chez une amie...

échelle bambou

coeur rose

Juste pour le plaisir d’une devinette,  sauriez-vous dire de quoi j’ai empli mon cœur en grillage ? (Réponse dans le prochain post)

La belle Hosta

Je suis plutôt piètre jardinière et mes plantations se révèlent souvent hasardeuses et vouées à l’échec, aussi c’est avec un grand plaisir que j’ai vu cette hosta prendre ses aises dans sa potée et je ne me lasse pas d’admirer son feuillage chaque fois que je passe devant ...

hosta

C’est une plante vendue pour son feuillage dont on dit que les fleurs sont insignifiantes, pourtant je trouve qu’elles mériteraient plus de considération, certes elles sont discrètes mais ne sont-elles pas aussi jolies que bien d’autres ?

hostas fleurs détails

L’érigéron

Une de mes plus belles réussites est sans conteste la plantation de quelques pieds d’érigéron. Je n’ai pas grand mérite, sa capacité à coloniser rapidement l’espace en fait sans aucun doute une plante inratable ! J’aime ce côté spontané et fouillis qui estompe les limites  et adoucit de ses centaines de fleurs passages, bordures et creux de pierre...

Erigeron pf

♥ ♥ ♥

MERCI !!!

pour l’accueil que vous avez fait à ma besace, je n’en reviens pas de votre enthousiasme... MERCI à toutes les nouvelles abonnées, je vous souhaite autant de plaisir à me lire que j’en ai à vous montrer et raconter ces mille petites choses qui ensoleillent ma vie au quotidien ...

Bientôt, je vous montre mes premières chines estivales, quelques ouvrages divers que je n’ai pas encore eu le temps de vous présenter et plein d’autres choses encore...

Ce sera sur un rythme un peu aléatoire, vacances obligent...

cabane détail 

♥ ♥ ♥

7 juillet 2010

Nouvelle vie pour une chemise de nuit...

Lorsque j’ai trouvé sur un vide-grenier  pour cinq euros, une  longue chemise en lin brodée à mes initiales, j’ai su tout de suite ce que j’allais en faire... Une besace !

Elle serait sans doute fort étonnée celle qui a patiemment cousu et brodé  ce lin tissé serré de voir que sa chemise va revivre sous une forme qu’elle n’aurait jamais imaginée...Et je me suis appliquée à utiliser chaque parcelle de tissu , chaque morceau festonné, cousant ma doublure à la main pour que rien ne vienne dénaturer le patient travail de celle qui, peut-être un siècle avant moi cousait  minutieusement  ce tissu à points minuscules... Dans ma hâte à me mettre au travail, j’ai oublié de la prendre en photo telle que je l’ai trouvée, un lin clair presque blanc que j’ai teint  couleur mastic ... Je lui ai offert toute une série d’accessoires dans les mêmes tissus, plus légers que le cuir pour que le fond du sac ne  pende pas trop sous le poids de son contenu...

besace et accessoires

J’ai eu la surprise de me rendre compte que cette chemise était faite d’un seul morceau hormis les manches, pas de couture aux épaules,  toute la laize de tissu est utilisée, froncée pour obtenir l’encolure et élargie de deux triangles à la base sur les côtés pour donner de l’ampleur, très légèrement creusée aux emmanchures pour un meilleur tomber de la manche...J’ai construit ma doublure dans le même esprit sans la froncer à l’encolure. Pour vous la montrer, je l’ai retournée mais je n’ai pas prévu qu’elle soit réversible. Une grande poche passepoilée et festonnée à l’intérieur, surmontée d’une plus petite pour le portable, un lien avec porte clé sur le côté...

poche intérieure besace

L’anse est  simplement enfilée sur l’épaule, dont un côté relevé d’une esperluette brodée sur un bouton, les triangles d’aisance du bas de la chemise m’ont servi à faire le fond, bordé d’un passepoil , ainsi ces petites coutures extraordinairement fines en bordure de lisière ne sont pas oubliées ainsi que les coutures de côté de la chemise finement rabattues à la main...  Et je puis vous dire que j’ai vraiment admiré ce travail , car le tissu est si serré qu’il est difficile à piquer et la finesse et la régularité des points témoignent de la dextérité de celle qui les a faits !

besace détails

Pour accompagner ma besace, j’ai fait d’abord un portefeuille, en m’inspirant du mien en cuir...

portefeuille

Puis une pochette à rabat avec l’application de mon initiale brodée au point de croix, un étui à mouchoirs et une petite bourse arrondie...

pochette etui mouchoirs et bourse

Enfin , une pochette zippée pour laquelle je me suis inspirée d’un modèle de la célèbre marque au petit cheval...

pochette façon longchamp

L'esperluette et mon initiale ont été brodées avec amour par Marie-Christine ! Merci à toi ♥

♥ ♥ ♥

 

2 juillet 2010

Au pays des cascades...

L’été  s’est enfin installé avec une chaleur que l’on pourrait presque trouver excessive si on ne l’avait pas tant désirée...Je vous emmène dans des lieux où la fraicheur est toujours perceptible malgré le soleil ardent,  le pays des torrents, ils s’appellent ici des “gaves”.

cascade 2 

Au-dessus de Cauterets, la route du Pont d’Espagne offre une succession de lieux enchanteurs où la conjugaison de la roche, de la végétation et de la force vive de l’eau laisse sans voix devant tant de beauté...

mosaique eau et verdure

Goulot d’étranglement géographique de deux gaves et de trois vallées, le pont d’Espagne tire son nom du fait qu’il s’agit d’une ancienne voie permettant de rejoindre l’Espagne par la montagne et du pont de pierre qui permet de passer le gave...

pont d'espagne

 

 

 

Sur les falaises escarpées caressées d’embruns en permanence, s’épanouit une végétation dense de mousses, de lichens, de fougères...

mousses, lichens , fougères

Très prisé au XIXème siècle par la haute société,  ce lieu est devenu  à partir de 1960 un lieu de tourisme de masse. Espace protégé appartenant au Parc national des Hautes Pyrénées, l’accès automobile en a été fermé il y a quelques années.

cascade du pont d'Espagne 

 

 

cascade zoom

En juin, les fleurs ponctuent de leurs notes de couleur  cette symphonie d’eau et de végétal ...

fleurs   

Et dans le vent incessant qui malmène leurs ailes fragiles, les papillons butinent sans relâche...Tout spécialement pour toi, Clarélis...

papillon

deux papillons

 

Un dernier arrêt en redescendant, devant la cascade dite du Cerisey, dommage que je ne puisse vous faire entendre le grondement puissant du torrent qui dévale la montagne, cela ajoute à la beauté saisissante des lieux...

cascade du Cerisey

Cauterets, 23 juin 2010

♥ ♥ ♥

 

Merci beaucoup pour l'accueil fait à Nestor et aux petits coussins (et non les sachets de dragées comme l'ont cru certaines, tant les dragées sont indissociables dans l'esprit du baptème...), je n'ai pas pu répondre, mais je vous ai lues avec un plaisir infini...

♥ M ♥ E ♥ R ♥ C ♥ I ♥

Publicité
Publicité
Publicité
Archives
Publicité